LE CÉSAR

Iljir Sélimoski, corps perdu dans cette pénombre détrempée, serre les poings, tend les mains, implore, plastronne, grommelle et rend sensible la solitude inacceptable de ceux que la déchéance sociale prive d’existence. Car en empruntant les mots si littéraires de Koltès, il y apporte visiblement quelque chose de sa propre expérience d’étranger en souffrance, qu’il nous oblige enfin à regarder.

Agnès Freschel