L'INDÉPENDANT

Comme Koltès a su exprimer la douleur des exclus de ceux qui la subisse sans pouvoir la dire Iljir Sélimoski faisait vivre ces mots. La longue plainte d’un homme, étranger jusqu’à lui-même, titubant aux lisières de la vie, aux frontières des autres. Que cette dérive nocturne ait quelque choses échos avec le vécu et l’histoire familiale de Iljir Sélimoski, peut-être, mais c’est à un grand moment de théâtre que nous assistions, pas assez nombreux malheureusement. La Nuit juste avant les forêts a trouvé l’un de ses plus intenses interprètes.

JMC