Si le conte musical, La jeune fille aux mains d’argent, mis en scène par Catherine Marnas, fascine autant qu’il créé un malaise, c’est du fait de l’étrange musique composée par Raoul Lay. Elle s’intègre subtilement au récit. L’ensemble Télémaque distille de fines polyphonies dissonantes, des pulsations rageuses, des références en clins d’œil avec un dosage étroit... et le chœur, à l’antique, commente l’action. Éblouissant !
Jacques Freschel