C’est dans un siècle obsédé par les questions du Mal et de la rédemption que paraît le premier récit des aventures du savant Faust, qui vend son âme au diable contre le savoir total et la toute-puissance. …
Ce mythe nous interroge encore. “La chanson tentante de la fatigue et de l’impuissance", dit Catherine Marnas, "que le Faust primitif entendait en son temps comme nous l’entendons au nôtre, est une prison dont il veut s’échapper. C’est cette révolte, cette pulsion de vie qui a été à l’origine de mon désir d’interroger Faust aujourd’hui."
Très vite, cette fascination a été mise en doute. Quelle révolte aujourd’hui ne s’achève pas par un bras baissé ? Quelle transgression, sinon individuelle et dérisoire, imaginer ?…
Virginie Lou