En ce mois de septembre, Catherine Marnas accompagnée de quelque-uns de ses fidèles collaborateurs, présente le troisième volet de son partenariat avec le Centre Culturel Français du Cambodge. Après la réécriture-adaptation d’un conte khmer "La perdrix mâle et la perdrix femelle" (2008), puis l’adaptation d’un conte européen "La jeune fille, le diable et le moulin"(2009), Catherine Marnas en collaboration avec Franck Manzoni s’attaquent cette année à un classique de la scène française : L’affaire de la rue Lourcine d’Eugène Labiche.
Une commedia dell’arte version Khmer
5 acteurs, 2 chanteurs rappeurs, un compositeur rap techno
cambodgien qui travaille en collaboration avec Alain Aubin, développent les chants qui sont normalement chez Labiche très marqués de son époque, servant de commentaires à l’action, et ici modernisés par un commentaire rap, pour le style de jeu, dans le désir de métissage des 2 cultures.
Dans une approche ancestrale de spectacles très codifiés avec une gestuelle précise, Catherine Marnas a misé sur un jeu très expressif et corporel une sorte de commedia dell’arte version Khmer.